Seconde chance, seconde vie !

LE MOT DE LA PRESIDENTE

Les pays ouest africains sont en général des pays à très faibles revenus, on assiste de ce fait, à des inégalités croissantes et criardes entre les diverses couches de la population. Il est su de tous que là où la pauvreté persiste, elle est de plus en plus associée à la désintégration de la famille, cellule de base de la communauté humaine ; ainsi qu’à de grandes disparités en termes de revenus et d’accès à la nourriture, à l’eau, à la santé, au logement, à l’éducation et à l’emploi. Ainsi, il est à constater qu’une multitude d’ONG, de fondations, d’associations ou de structures para étatiques œuvrent de ce fait en Afrique de l’ouest pour contribuer au bien-être et à la santé de la population, devenant ainsi des acteurs incontournables de développement. De toutes ces morbidités, ces incommodités, cause de ces désastres sanitaires, justifiant l’interventions de cette multitude d’organismes privés indépendants à but non lucratif ; il existe des maux, des pathologies, très pernicieux, nuisibles, non perçus comme tels dans cette zone de l’Afrique par la population, les autorités politiques et sanitaires car en relation avec les parties intimes de l’anatomie humaine, donc tabou ; ou non détectés par manque d’infrastructures sanitaires adéquats.

L’ASSOCIATION FLEUR SANTE a pour objet, d’œuvrer en Afrique de l’Ouest pour le bien-être familial ; procurer une assistance médicale et éducative principalement orientée sur le périnée, organe de la vie, et tous les objets similaires, connexes ou complémentaires ou susceptibles d’en favoriser la réalisation ou le développement.

L’ASSOCIATION FLEUR SANTE pose donc avec acuité la nécessité d’œuvrer au bien-être de la famille africaine en lui apportant l’assistance médicale et éducative nécessaire. La santé de la femme, de l’enfant, de la famille dans sa globalité est son champ de bataille.

Il existe un muscle, dont la méconnaissance du grand public et du corps médical en Afrique, cause une véritable catastrophe sur le plan social. Il est appelé dans le milieu africain, « le destructeur de foyer » ; c’est le périnée, le plancher pelvien, ou l’organe de la vie.

Toutes ces pathologies (cancers pédiatriques, cancers du col de l’utérus, l’endométriose…) dont personne ne parle, ces pathologies à la base de la déchéance humaine, donc familiale, sont dans le champ d’action de l’ASSOCIATION FLEUR SANTE.

Personne aujourd’hui ne peut remettre en cause les conséquences désastreuses de l’endométriose car non perçue ici en Afrique comme une maladie, sur la famille (répudiation de la femme pour non enfantement), sur l’économie du pays, et l’éducation des enfants (pendant plusieurs jours, la femme est sujette à de vives douleurs, elle est donc incapable d’exercer toute activité économique et ménagère).

Notre tâche est donc ardue ; Ainsi par une approche rationnelle ou technocratique, nous avons mis en place une politique de sensibilisation de la masse, d’apport de soin et de rééducation tant chez la femme que chez l’homme et la formation d’acteurs suffisamment motivés et organisés.

Mme BATOUA EPOUSE VEILLET FLAN CHRISTELLE
Présidente de Fleur Santé
Christelle VEILLET, membre de Fleur Santé